L’équipe de l’association vient de finir une traduction en Dazaga, la langue locale à Moussoro, d’une vidéo sur les soins de la maman et sa bébé après la naissance.
La vidéo a été fait par Global Health Media et paraît également sur leur site web :
L’équipe de l’association vient de finir une traduction en Dazaga, la langue locale à Moussoro, d’une vidéo sur les soins de la maman et sa bébé après la naissance.
La vidéo a été fait par Global Health Media et paraît également sur leur site web :
Association Service au Sahel
BP 3363
Ce rapport d’activités regroupe des rapports venant des trois provinces où nous travaillons : N’Djamena, Bahr el Gazel et Ouaddaï.
Chaque province a des besoins spécifiques à elle, donc nos activités sont différentes selon le contexte. Mais l’éducation et le développement reste nos deux piliers, suivant la vision de l’association :
« Atteindre et transformer les communautés à travers l’éducation et le développement. »
Nous remercions tous ceux qui ont contribué par leurs efforts à l’avancement de nos objectifs communs.
L’année 2023 a été une année d’avancement pour l’association dans les trois provinces où nous travaillons.
À travers des cours éducatifs, des centaines de personnes ont profités des divers sujets. À travers des formations en santés, des professionnels ont affinés leurs connaissances. À travers le creusage des puits, plusieurs communautés ont accès à l’eau potable.
Toutes ses activés rentrent dans la vision de l’association :
« Atteindre et transformer les communautés à travers l’éducation et le développement. »
Pour information supplémentaire, visitez notre site web www.serviceausahel.org.
Fait à N’Djamena le 25 mars 2024
Le Secrétaire Général SAS
Mercredi le 15 et jeudi le 16 novembre 2023 à l’hôpital provinciale de Moussoro
Service au Sahel (SAS) a organisé une formation à Moussoro en coordination avec le Délégué du Ministère de la Santé, le Dr Youssouf Saleh Mahamat. La formation a été animée par deux médecins bénévoles venus de N’Djamena.
SAS a précédemment organisé quatre formations à l’hôpital de Moussoro depuis 2019.
La formation a été officiellement ouverte par le Délégué. Il a rappelé aux participants l’historique des indicateurs de mortalité néonatal au Tchad, tout en ajoutant que les causes des décès néonatals sont connues.
Il a exprimé que la formation est une « belle opportunité pour nous aider … à améliorer nos compétences ».
La direction de l’hôpital a choisi 15 personnes pour la formation, dont des médecins, infirmiers, et sages femmes venues des départements de la Maternité, la Pédiatrie, la Pavillon d’Urgences et l’Unité Nutritionnelle Thérapeutique.
L’ouverture de la formation s’est conclue avec une photo de famille :
Le thème du premier jour de formation a été la réanimation néonatal, enseigné par Dr. Claudia Wahl avec l’aide de Miriam et Dr. Carmen.
La formation a suivi le programme « Helping Babies Breathe » de L’American Academy of Pediatrics
À travers des exercices pratiques, les participants ont simulé la naissance avec à l’aide d’un simulateur gonflable appelé NeoNatalie qui ressemble à un nouveau-né.
La première journée a traité l’évaluation du nouveau-né, les premiers soins, la ventilation, et la réanimation cardiopulmonaire.
Le deuxième jour, Dr. Claudia Wahl a enseigné sur l’hémorragie post partum.
La principale cause de décès maternel est « les saignements graves après la naissance, également appelés hémorragies du post-partum », qui « peuvent tuer une femme en bonne santé en quelques heures si elle n’est pas surveillée ».
Comme la formation en juin 2022, le programme « Saignements après la naissance – Complète » a été utilisé pour la formation. Ce module de formation a été conçu par « Aider les Mères a Survive », un programme de Jhpiego.
« Après la naissance, l’état de la femme et du bébé peut changer rapidement. La femme et son bébé doivent être surveillés de près. La première minute de vie est critique pour assurer que le bébé́ respire normalement. »
Aider les mères à survivre, Saignements après la naissance – Complète
Tableaux à feuilles mobiles du formateur – Deuxième édition
Au cours de la deuxième journée, des activités pratiques avec des « patientes » différentes ont été diagnostiquées et traitées par les participants.
La formation a traité l’accouchement normal, le saignement modéré et le saignement sévère.
À la requête du personnel de l’hôpital, la dernière partie de la formation a couvert l’utilisation du partogramme. Les formateurs ont montré aux apprenants comment tracer le travail et l’accouchement. Ils ont appris à reconnaître les signes d’alerte et les signes d’action.
À la fin de la deuxième journée, une cérémonie de clôture s’est organisée. Le Délégué a assisté ainsi que l’administration de l’hôpital.
Chaque participant à la formation a reçu une attestation.
En clôturant, le Délégué a félicité « l’association Service au Sahel pour tout ce qu’ils ont fait pour le Tchad en général et en particulier pour la province du Bahr el Gazel. »
Une semaine après la formation, une des participants a rencontré une de nos formatrices. Elle a raconté comment elle a mis la formation en pratique. Elle a dit :
« Après avoir essayé des différents médicaments pour arrêter des saignements post partum sans succès, j’ai comprimé l’utérus d’une femme avec ma main pendant 15 minutes et les saignements ont arrêté. »
Ce témoignage montre que des simples gestes peuvent facilement sauver une vie. L’association est fière de contribuer au renforcement de capacité et espère continuer de faire des formations l’année prochaine.
Service au Sahel (SAS) a organisé une formation à Moussoro en coordination avec le Délégué du Ministère de la Santé, le Dr Amboulmato Hormo. La formation a été animée par deux médecins bénévoles venus de N’Djamena.
SAS a précédemment organisé une formation sur les hémorragies post-partum à l’hôpital de Moussoro en juin 2022, une formation en réanimation néonatale en novembre 2021 et une extraction dentaire en octobre 2019.
La formation a été officiellement ouverte par Dr Hormo en compagnie du directeur de l’hôpital provincial, Brahim Mahamat Mahadi. Dr Hormo a souligné l’importance de cette formation à l’hôpital, car de telles formations ne sont souvent dispensées que dans les plus grands hôpitaux des plus grandes villes du Tchad.
Le premier jour a été enseigné par le Dr Michael Schüle sur le thème de l’arrêt cardio-respiratoire.
L’arrêt cardio-respiratoire (ACR) est une Urgence Vitale. C’est une interruption brutale de la circulation sanguine dans le corps. Il s’accompagne d’un arrêt ventilatoire d’une perte de connaissance et aboutit au décès du patient. La mise en place d’une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) précoce peut, parfois, permettre d’éviter le décès.
https://www.infirmiers.com/etudiants/cours-et-tests/cours-l-arret-cardio-respiratoire-acr
La réanimation chez l’adulte a généralement un faible taux de réussite en raison de divers facteurs de complication. Selon la Société Française de Cardiologie, « L’arrêt cardiorespiratoire, s’il est prolongé, au-delà de quelques minutes, aboutit très rapidement au décès du patient. » Par conséquent, il est avantageux de prévenir l’arrêt cardio-pulmonaire avant qu’il ne commence.
La formation a couvert toutes les étapes nécessaires à la réanimation de base pour adultes ainsi que les étapes nécessaires à la réanimation avancée.
La formation a terminé en passant en revue le matériel sur la réanimation néonatale qui avait été couvert lors de la formation précédente en novembre 2021. Des exercices pratiques ont été fait tout au long de la journée pour renforcer les informations partagées.
Selon l’UNICEF, « Les complications pendant la grossesse, l’accouchement ou le premier mois de vie des enfants causent encore de trop nombreux décès dans le monde. Le premier mois de la vie est la période la plus risquée pour la survie d’un enfant. »
Pour améliorer les soins donnés à l’hôpital, Dr. Claudia Wahl a enseigné sur les urgences obstétricales le deuxième jour de la formation. Elle a expliqué que les urgences sont rares mais néanmoins potentiellement mortelles pour la mère ou l’enfant, ou les deux.
Tout d’abord, elle s’est concentrée sur les saignements en signe d’urgence, car « L’hémorragie reste la principale cause de mortalité maternelle au monde ». Elle a couvert les différentes actions de diagnostic qui doivent être faites pour diagnostiquer le patient.
Après la pause, elle a traité des convulsions comme signe d’urgence. L’éclampsie est toujours un risque pour les femmes dont la grossesse a duré plus de 22 semaines.
Enfin, la formation s’est terminée par un bilan des hémorragies post-partum qui avaient été abordées en juin 2022. Comme la formation du jour 1, les « patientes » différentes ont été diagnostiquées et traitées par les participants dans différentes activités pratiques.
Au total, 16 personnes ont été formées, dont deux médecins, cinq sage-femmes, quatre infirmières et trois agents technique de santé. Les 16 personnes qui ont suivi la formation à l’hôpital ont reçu des certificats à la fin de la formation. De plus, les deux médecins qui ont donné la formation ont reçu chacun un certificat du Délégué de la Santé reconnaissant leur contribution.
Le Délégué du Ministère de la Santé a souligné dans son allocution, la nécessité pour le personnel hospitalier de mettre en pratique la formation. Il a dit que la formation aidera à sauver la vie de quelqu’un. De même, Service au Sahel souhaite voir une amélioration des soins de santé à l’hôpital provincial et dans toute la province.
Service au Sahel (SAS) a organisé une formation à Moussoro en coordination avec le Délégué Sanitaire, le Dr Amboulmato Hormo. La formation a été animée par deux médecins bénévoles venus à Moussoro de N’Djamena.
SAS a précédemment organisé une formation en réanimation néonatale à l’hôpital de Moussoro en novembre 2021 et en extraction dentaire en octobre 2019.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, « L’Afrique subsaharienne a connu le taux de mortalité néonatale le plus élevé en 2019, enregistrant 27 décès pour 1 000 naissances vivantes. » Le taux de mortalité néonatale au Tchad est de 32,81 décès pour 1 000 naissances vivantes, ce qui est le 10ème plus élevé au monde selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé.
La première partie de la formation s’est déroulée le 15 juin 2022 au Centre de Santé Urbain de Moussoro.
La matinée a commencé par une visite du Centre de Santé, y inclut la salle d’admission, la salle de travail, la salle d’accouchement, ainsi que le laboratoire. Puis une formation sur la réanimation néonatale a été dispensée à six infirmières et sages-femmes.
L’objectif de cette partie de la formation était de former les infirmières et les sages-femmes à mieux répondre à un nouveau-né qui a du mal à respirer.
Des instructions ont été données, puis les participants ont pu pratiquer la réanimation à l’aide d’un simulateur gonflable appelé NeoNatalie qui ressemble à un nouveau-né.
Deux jours de formation, les 16 et 17 juin 2022, ont été donnés à l’hôpital provincial de Moussoro. Seize participants, composé de médecins, d’infirmières, de sages-femmes et d’aides-soignants ont été formés sur trois sujets : la prévention et le traitement de l’hémorragie post-partum, la réanimation néonatale et l’amélioration de la cartographie à l’aide du partogramme.
L’OMS déclare que « La majeure partie des décès maternels sont évitables car on connaît bien les solutions médicales permettant de prévenir ou prendre en charge les complications. » La principale cause de décès maternel est « les saignements graves après la naissance, également appelés hémorragies du post-partum », qui « peuvent tuer une femme en bonne santé en quelques heures si elle n’est pas surveillée ».
Le Tchad a un taux de mortalité maternelle de 1140 décès pour 100 000 naissances vivantes, qui est le 2ème plus élevé au monde. L’Organisation mondiale de la santé a pour objectif de développement durable de réduire le taux mondial de mortalité maternelle à moins de 70 décès pour 100 000 naissances vivantes.
Le programme « Saignements après la naissance – Complète 2.0 » a été utilisé pour la formation. Cette module de formation a été conçu par « Aider les Mères a Survive », un programme de Jhpiego, une organisation de santé internationale à but non lucratif.
La formation a montré aux apprenants comment identifier les causes des saignements abondants et les gérer correctement. Des images ont été utilisées qui ont permis d’identifier les étapes à suivre pour les soins de routine et les soins avancés. L’accent a été mis sur l’intervention rapide en cas d’urgence nécessitant l’assistance d’autres membres du personnel.
Un module de remise à niveau a été dispensé sur la réanimation néonatale. Comme la formation au centre de santé urbain, la formation a aidé les apprenants à savoir comment réagir face à un nouveau-né qui a du mal à respirer.
Selon l’organisation Médecins sans frontières, « le partogramme est un outil de surveillance du bien-être maternel et fœtal pendant la phase active du travail et d’aide à la décision en cas d’anomalies. Il est conçu pour pouvoir être utilisé quel que soit le niveau de soins. »
L’hôpital provincial souhaitait améliorer son utilisation du partogramme à la maternité. Les formateurs ont montré aux apprenants comment tracer le travail et l’accouchement. Ils ont appris à reconnaître les signes d’alerte et les signes d’action. À l’aide d’un scénario hypothétique, ils se sont exercés à remplir le partogramme.
Avec une population estimée à 349 000 personnes dans le Bahr el Gazel, l’hôpital provincial et le centre de santé urbain sont deux des structures de soins de santé les plus utilisées de la province.
Les 16 prestataires de soins qui ont suivi la formation à l’hôpital ont reçu des certificats à la fin de la formation. De plus, les deux médecins qui ont donné la formation ont reçu chacun un certificat du Délégué Sanitaire reconnaissant leur contribution.
L’association Service au Sahel est fière d’avoir aidé à organiser cette formation pour réduire la mortalité néonatale et maternelle à Moussoro et dans le Bahr el Gazel. Une formation supplémentaire à Moussoro en 2022 sera discutée en collaboration avec nos partenaires locaux.
Ce rapport d’activités regroupe des rapports venant de chaque projet, ce qui montre la diversité de nos activités ainsi que notre volonté d’achever notre vision :
« Atteindre et transformer les communautés à travers l’éducation et le développement. »
Devise de l’association
Nous remercions tous ceux qui ont contribué par leurs efforts à l’avancement de nos objectifs communs.
« Il y a un moment pour tout et un temps pour toute activité sous le ciel » dit l’adage. L’année 2021 a vu un nouveau début au centre Markas al Nour à N’Djamena avec la nomination d’un nouveau directeur en août. Les activités au Bahr el Gazel ont diminué en 2021 par rapport à leur pic en 2020. Le travail de l’eau et l’assainissement dans le Ouaddaï continue avec le même rythme d’avant.
Cette transformation est en route mais n’est pas encore atteint, donc nous redoublerons nos efforts pour les années à venir. En attendant, nous espérons que vous apprécierez notre rapport d’activités.
Fait à N’Djamena le 27 mars 2022
Le Secrétaire Général SAS
Ce rapport d’activités regroupe des rapports venant de chaque projet, ce qui montre la diversité de nos activités ainsi que notre volonté d’achever notre vision :
« Atteindre et transformer les communautés à travers l’éducation et le développement. »
2019 a été une année difficile pour l’association. Parmi les succès dont on a connu, la crise financière que connaît le pays a aussi freiner notre capacité de dans plusieurs projets. Néanmoins, notre effort en éducation et en développement a touché des milliers de vies l’année passée :
Projet | Bénéficiaires |
Markas al Nour | 818 |
Cours décentralisés | 49 |
Markaz Attafahum | 13 |
Projets de Développement – Hadjer Hadid | 516 |
Projets de Développement – Moussoro | 1075 |
Total | 2471 |
Nous remercions tous ceux qui ont contribué par leurs efforts à l’avancement de nos objectifs communs.
Fait à N’Djamena
Le 11 juillet 2020
Le Secrétaire Général SAS