L’équipe de l’association vient de finir une traduction en Dazaga, la langue locale à Moussoro, d’une vidéo sur les soins de la maman et sa bébé après la naissance.
La vidéo a été fait par Global Health Media et paraît également sur leur site web :
Ce rapport d’activités regroupe des rapports venant des trois provinces où nous travaillons : N’Djamena, Bahr el Gazel et Ouaddaï.
Chaque province a des besoins spécifiques à elle, donc nos activités sont différentes selon le contexte. Mais l’éducation et le développement reste nos deux piliers, suivant la vision de l’association :
« Atteindre et transformer les communautés à travers l’éducation et le développement. »
Nous remercions tous ceux qui ont contribué par leurs efforts à l’avancement de nos objectifs communs.
Table des matières
Centre de Formation et de Culture « Markas al Nour » à N’Djamena
Centre d’Éducation et de Développement « Centre Kurutini » dans la province du Bahr el Gazel
Projets de Développement et Humanitaires dans la province du Ouaddaï
Conclusion Générale
1. Centre de Formation et de Culture « Markas al Nour » à N’Djamena
L’année 2023 a été une année d’avancement pour l’association dans les trois provinces où nous travaillons.
À travers des cours éducatifs, des centaines de personnes ont profités des divers sujets. À travers des formations en santés, des professionnels ont affinés leurs connaissances. À travers le creusage des puits, plusieurs communautés ont accès à l’eau potable.
Toutes ses activés rentrent dans la vision de l’association :
« Atteindre et transformer les communautés à travers l’éducation et le développement. »
Mercredi le 15 et jeudi le 16 novembre 2023 à l’hôpital provinciale de Moussoro
Introduction
Service au Sahel (SAS) a organisé une formation à Moussoro en coordination avec le Délégué du Ministère de la Santé, le Dr Youssouf Saleh Mahamat. La formation a été animée par deux médecins bénévoles venus de N’Djamena.
SAS a précédemment organisé quatre formations à l’hôpital de Moussoro depuis 2019.
La formation a été officiellement ouverte par le Délégué. Il a rappelé aux participants l’historique des indicateurs de mortalité néonatal au Tchad, tout en ajoutant que les causes des décès néonatals sont connues.
Il a exprimé que la formation est une « belle opportunité pour nous aider … à améliorer nos compétences ».
La direction de l’hôpital a choisi 15 personnes pour la formation, dont des médecins, infirmiers, et sages femmes venues des départements de la Maternité, la Pédiatrie, la Pavillon d’Urgences et l’Unité Nutritionnelle Thérapeutique.
L’ouverture de la formation s’est conclue avec une photo de famille :
Jour 1 « Réanimation néonatal »
Le thème du premier jour de formation a été la réanimation néonatal, enseigné par Dr. Claudia Wahl avec l’aide de Miriam et Dr. Carmen.
À travers des exercices pratiques, les participants ont simulé la naissance avec à l’aide d’un simulateur gonflable appelé NeoNatalie qui ressemble à un nouveau-né.
La première journée a traité l’évaluation du nouveau-né, les premiers soins, la ventilation, et la réanimation cardiopulmonaire.
Jour 2 : « Hémorragie post partum »
Le deuxième jour, Dr. Claudia Wahl a enseigné sur l’hémorragie post partum.
La principale cause de décès maternel est « les saignements graves après la naissance, également appelés hémorragies du post-partum », qui « peuvent tuer une femme en bonne santé en quelques heures si elle n’est pas surveillée ».
Comme la formation en juin 2022, le programme « Saignements après la naissance – Complète » a été utilisé pour la formation. Ce module de formation a été conçu par « Aider les Mères a Survive », un programme de Jhpiego.
« Après la naissance, l’état de la femme et du bébé peut changer rapidement. La femme et son bébé doivent être surveillés de près. La première minute de vie est critique pour assurer que le bébé́ respire normalement. »
Aider les mères à survivre, Saignements après la naissance – Complète Tableaux à feuilles mobiles du formateur – Deuxième édition
Au cours de la deuxième journée, des activités pratiques avec des « patientes » différentes ont été diagnostiquées et traitées par les participants.
Miriam et Dr. Carmen prépare des activités pratiques.
La formation a traité l’accouchement normal, le saignement modéré et le saignement sévère.
L’utilisation du partogramme
À la requête du personnel de l’hôpital, la dernière partie de la formation a couvert l’utilisation du partogramme. Les formateurs ont montré aux apprenants comment tracer le travail et l’accouchement. Ils ont appris à reconnaître les signes d’alerte et les signes d’action.
Conclusion
À la fin de la deuxième journée, une cérémonie de clôture s’est organisée. Le Délégué a assisté ainsi que l’administration de l’hôpital.
Chaque participant à la formation a reçu une attestation.
En clôturant, le Délégué a félicité « l’association Service au Sahel pour tout ce qu’ils ont fait pour le Tchad en général et en particulier pour la province du Bahr el Gazel. »
Témoignage
Une semaine après la formation, une des participants a rencontré une de nos formatrices. Elle a raconté comment elle a mis la formation en pratique. Elle a dit :
« Après avoir essayé des différents médicaments pour arrêter des saignements post partum sans succès, j’ai comprimé l’utérus d’une femme avec ma main pendant 15 minutes et les saignements ont arrêté. »
Ce témoignage montre que des simples gestes peuvent facilement sauver une vie. L’association est fière de contribuer au renforcement de capacité et espère continuer de faire des formations l’année prochaine.
Ce rapport d’activités regroupe des rapports venant des trois provinces où nous travaillons : N’Djamena, Bahr el Gazel et Ouaddaï.
Chaque province a des besoins spécifiques à elle, donc nos activités sont différentes selon le contexte. Mais l’éducation et le développement reste nos deux piliers, suivant la vision de l’association :
« Atteindre et transformer les communautés à travers l’éducation et le développement. »
Nous remercions tous ceux qui ont contribué par leurs efforts à l’avancement de nos objectifs communs.
Table des matières
Centre de Formation et de Culture « Markas al Nour » – N’Djamena
Centre d’Éducation et de Développement « Centre Kurutini » – Bahr el Gazel
Projets de Développement et Humanitaires – Ouaddaï
Conclusion Générale
1. Centre de Formation et de Culture « Markas al Nour »
L’année 2022 a été une année stable pour l’association. Les activités dans chacune des trois provinces ont avancées et affinées pour mieux servir la population locale.
À N’Djamena tout comme dans le Bahr el Gazel, plusieurs centaines de personnes ont pu profiter des cours éducatifs. Au Ouaddaï comme au Bahr el Gazel, plusieurs communautés ont profités d’un meilleur accès à l’eau potable. Au Bahr el Gazel comme à N’Djamena, des douzaines de personnes ont été outillés par des formations améliorant les soins de santé.
À travers nos diverses activités, l’association reste fidèle à sa vision :
« Atteindre et transformer les communautés à travers l’éducation et le développement. »
Mercredi le 18 et jeudi le 19 janvier 2023 à l’hôpital provinciale de Moussoro
Introduction
Service au Sahel (SAS) a organisé une formation à Moussoro en coordination avec le Délégué du Ministère de la Santé, le Dr Amboulmato Hormo. La formation a été animée par deux médecins bénévoles venus de N’Djamena.
SAS a précédemment organisé une formation sur les hémorragies post-partum à l’hôpital de Moussoro en juin 2022, une formation en réanimation néonatale en novembre 2021 et une extraction dentaire en octobre 2019.
La formation a été officiellement ouverte par Dr Hormo en compagnie du directeur de l’hôpital provincial, Brahim Mahamat Mahadi. Dr Hormo a souligné l’importance de cette formation à l’hôpital, car de telles formations ne sont souvent dispensées que dans les plus grands hôpitaux des plus grandes villes du Tchad.
Jour 1 « L’arrêt cardio-respiratoire »
Le premier jour a été enseigné par le Dr Michael Schüle sur le thème de l’arrêt cardio-respiratoire.
L’arrêt cardio-respiratoire (ACR) est une Urgence Vitale. C’est une interruption brutale de la circulation sanguine dans le corps. Il s’accompagne d’un arrêt ventilatoire d’une perte de connaissance et aboutit au décès du patient. La mise en place d’une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) précoce peut, parfois, permettre d’éviter le décès.
La réanimation chez l’adulte a généralement un faible taux de réussite en raison de divers facteurs de complication. Selon la Société Française de Cardiologie, « L’arrêt cardiorespiratoire, s’il est prolongé, au-delà de quelques minutes, aboutit très rapidement au décès du patient. » Par conséquent, il est avantageux de prévenir l’arrêt cardio-pulmonaire avant qu’il ne commence.
La formation a couvert toutes les étapes nécessaires à la réanimation de base pour adultes ainsi que les étapes nécessaires à la réanimation avancée.
La formation a terminé en passant en revue le matériel sur la réanimation néonatale qui avait été couvert lors de la formation précédente en novembre 2021. Des exercices pratiques ont été fait tout au long de la journée pour renforcer les informations partagées.
Jour 2 : « l’urgence obstétricale »
Selon l’UNICEF, « Les complications pendant la grossesse, l’accouchement ou le premier mois de vie des enfants causent encore de trop nombreux décès dans le monde. Le premier mois de la vie est la période la plus risquée pour la survie d’un enfant. »
Pour améliorer les soins donnés à l’hôpital, Dr. Claudia Wahl a enseigné sur les urgences obstétricales le deuxième jour de la formation. Elle a expliqué que les urgences sont rares mais néanmoins potentiellement mortelles pour la mère ou l’enfant, ou les deux.
Tout d’abord, elle s’est concentrée sur les saignements en signe d’urgence, car « L’hémorragie reste la principale cause de mortalité maternelle au monde ». Elle a couvert les différentes actions de diagnostic qui doivent être faites pour diagnostiquer le patient.
Après la pause, elle a traité des convulsions comme signe d’urgence. L’éclampsie est toujours un risque pour les femmes dont la grossesse a duré plus de 22 semaines.
Enfin, la formation s’est terminée par un bilan des hémorragies post-partum qui avaient été abordées en juin 2022. Comme la formation du jour 1, les « patientes » différentes ont été diagnostiquées et traitées par les participants dans différentes activités pratiques.
Conclusion
Au total, 16 personnes ont été formées, dont deux médecins, cinq sage-femmes, quatre infirmières et trois agents technique de santé. Les 16 personnes qui ont suivi la formation à l’hôpital ont reçu des certificats à la fin de la formation. De plus, les deux médecins qui ont donné la formation ont reçu chacun un certificat du Délégué de la Santé reconnaissant leur contribution.
Le Délégué du Ministère de la Santé a souligné dans son allocution, la nécessité pour le personnel hospitalier de mettre en pratique la formation. Il a dit que la formation aidera à sauver la vie de quelqu’un. De même, Service au Sahel souhaite voir une amélioration des soins de santé à l’hôpital provincial et dans toute la province.
La nouvelle bibliothèque est ouverte au Centre Kurutini à Moussoro. Les livres à la bibliothèque correspondent bien avec le programme scolaire des élèves au collège et au lycée : biologie, littérature, mathématiques, histoire et géographie.
L’abonnement est à 3’000 FCFA pour l’année scolaire, c’est-à-dire, d’octobre jusqu’au fin juillet de l’année suivante.